Jour 6: Toujours a Osh
Et la galere continue...
J'aurai du partir hier au soir avec le camion de la fondation Aga Khan. Mais le convoi a ete reporte, pour cause de probleme de douane. Ensuite, Nazar, le chauffeur-mathematicien, me propose de partir avec un autre convoi a minuit. Aventures dans les rues de Osh a minuit pour trouver la station ou se trouvent les camions. On arrive: Les camions ne partent pas. Probleme mechanique pour un des camions, donc tout le convoi attendra.
Donc aussi, le lait en paquet de 33 cl, a l'arome de framboise, de citron et d'abricot, devra attendre encore une journee sous les 35 degres d'Osh. Les specialistes en sciences alimentaires apprecieront la tenue de la chaine du froid... Plus egoistement, ca m'emm... pour etre poli. Car mon visa kirghize expire demain!!!!! Et si le convoi ne part pas cette nuit a minuit comme dernierement prevu, je suis dans la merde jusqu'au cou.
En attendant, j'ai dormi dans la cabine du camion qui est sense m'amener a bon port. La, j'attends. En fait, c'est tres interessant de passer une journee a ne rien faire, a observer les faits et gestes de ceux qui m'entourent. Les policiers qui passent pour extorquer quelques litres de benzine, les chauffeurs qui preparent la vodka pour les douaniers, les petits trafics de pommes et tomates pour le Badakhshan. Et l'attente. L'Attente... C'est un art! Surtout pour un suisse...
Hier au soir, j'etais chez Nazar, le chauffeur-mathematicien, pour diner. Sa fille - 16 ans - parle parfaitement l'allemand, et la discussion fut tres interessante... La mere, kirghize du fin fond du Badakhshan (Shaymak, allez voir sur une carte si vous trouvez. C'est le dernier village avant la frontiere chine-pakistan-tajikistan-afghanistan), raconte les histoires de ces arriere-arriere grand parents, lorsque la region etait le centre des commerces et des rencontres des differentes tribues. Puis vient le temps de Staline, des deportations, et des soviet. La mere joue parfaitement son role de la transmission des traditions et des mythes (tout ce qu'elle dit n'est pas vrai, c'est evident!). Mais la fille s'en fout! Elle repond a sa mere que les vieilles histoires, c'est ennuyeux. Le fils? Il connait par coeur Fifty Cents... Marrant...
J'espere honnetement que ce message sera le dernier pour les deux prochaines semaines, car cela signifirait que mon camion est bien parti, et que les douaniers tajiks n'ont pas ete trop regardant sur mon permit GBAO.
A bientot!
J'aurai du partir hier au soir avec le camion de la fondation Aga Khan. Mais le convoi a ete reporte, pour cause de probleme de douane. Ensuite, Nazar, le chauffeur-mathematicien, me propose de partir avec un autre convoi a minuit. Aventures dans les rues de Osh a minuit pour trouver la station ou se trouvent les camions. On arrive: Les camions ne partent pas. Probleme mechanique pour un des camions, donc tout le convoi attendra.
Donc aussi, le lait en paquet de 33 cl, a l'arome de framboise, de citron et d'abricot, devra attendre encore une journee sous les 35 degres d'Osh. Les specialistes en sciences alimentaires apprecieront la tenue de la chaine du froid... Plus egoistement, ca m'emm... pour etre poli. Car mon visa kirghize expire demain!!!!! Et si le convoi ne part pas cette nuit a minuit comme dernierement prevu, je suis dans la merde jusqu'au cou.
En attendant, j'ai dormi dans la cabine du camion qui est sense m'amener a bon port. La, j'attends. En fait, c'est tres interessant de passer une journee a ne rien faire, a observer les faits et gestes de ceux qui m'entourent. Les policiers qui passent pour extorquer quelques litres de benzine, les chauffeurs qui preparent la vodka pour les douaniers, les petits trafics de pommes et tomates pour le Badakhshan. Et l'attente. L'Attente... C'est un art! Surtout pour un suisse...
Hier au soir, j'etais chez Nazar, le chauffeur-mathematicien, pour diner. Sa fille - 16 ans - parle parfaitement l'allemand, et la discussion fut tres interessante... La mere, kirghize du fin fond du Badakhshan (Shaymak, allez voir sur une carte si vous trouvez. C'est le dernier village avant la frontiere chine-pakistan-tajikistan-afghanistan), raconte les histoires de ces arriere-arriere grand parents, lorsque la region etait le centre des commerces et des rencontres des differentes tribues. Puis vient le temps de Staline, des deportations, et des soviet. La mere joue parfaitement son role de la transmission des traditions et des mythes (tout ce qu'elle dit n'est pas vrai, c'est evident!). Mais la fille s'en fout! Elle repond a sa mere que les vieilles histoires, c'est ennuyeux. Le fils? Il connait par coeur Fifty Cents... Marrant...
J'espere honnetement que ce message sera le dernier pour les deux prochaines semaines, car cela signifirait que mon camion est bien parti, et que les douaniers tajiks n'ont pas ete trop regardant sur mon permit GBAO.
A bientot!
0 Comments:
Post a Comment
<< Home